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Network-as-a-Service – Pour un réseau sécurisé, agile et flexible

March 14th, 2022  by Bruno van Marsenille

Avec le confinement et le télétravail, les réseaux d’entreprise ont été mis sous forte pression. Pour garantir une disponibilité et une flexibilité optimales, l’architecture du réseau se doit d’être simplifiée. Et comme tout est désormais ‘as-a-Service’, pourquoi ne pas opter pour le Network-as-a-Service…

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Clairement, les technologies ‘as-a-Service’ ont le vent en poupe, comme le montre le succès des stratégies IaaS (Infrastructure-as-a-Service), PaaS (Platform-as-a-Service) ou encore SaaS (Software-as-a-Service). Au point d’ailleurs que les observateurs parlent de ‘X-as-a-Service’, entendez que le service devient la forme ultime du produit (voir un blog précédent).

Marché

Selon une toute récente étude d’Aruba, spécialisée en solutions de sécurité et de réseau d’entreprise, 86% des entreprises de la zone EMEA (Europe, Moyen-Orient et Afrique) envisageraient, à des degrés divers, d’adopter une stratégie NaaS. Et par NaaS ou Network-as-a-Service, Aruba entend « un modèle où plus de la moitié du déploiement et de son exploitation est confié à un tiers sous la forme d’un abonnement. »

De son côté, le cabinet Gartner décrit le NaaS comme un modèle de fourniture de produits réseaux sous la forme d’un service qui a les caractéristiques suivantes : fonction de self-service, usage à la demande, possibilité d’évolution à la hausse et à la baisse, facturation selon un modèle Opex et consommation à la demande via des métriques quantifiables. A titre d’exemple, Gartner évoque les commutateurs, routeurs, passerelles et pare-feux.

S’il faut en croire une étude récente du consultant ResearchAndMarkets, le marché mondial du NaaS était estimé à 11,4 milliards de dollars en 2020 et devrait atteindre 118,7 milliards de dollars en 2027, soit une croissance annuelle cumulée de 41% sur la période concernée. Il faut dire que beaucoup d’organisations exploitent des infrastructures réseaux vieillissantes et que le NaaS peut devenir un moteur important de cette modernisation et de la numérisation, surtout avec l’émergence du cloud.

Avantages

Toujours selon l’étude d’Aruba, l’efficacité financière (entendez la réduction des coûts opérationnels) serait la motivation première du déploiement d’un NaaS par les entreprises belges (80%), devant la possibilité de convertir des dépenses d’investissement (Capex) en charges d’exploitation (Opex) pour 66% des répondants belges.

Par ailleurs, la flexibilité est citée par 66% des entreprises, essentiellement pour adapter le réseau à l’évolution des besoins commerciaux ainsi que pour modifier la gestion commerciale. Enfin, la moitié des entreprises belges voient dans le NaaS un moyen soit de réduire les effectifs informatiques, soit de réorienter les équipes IT existantes vers l’innovation et les initiatives stratégiques, et éviter qu’elles ne doivent surveiller le réseau pour faire tourner l’organisation.

De même, le NaaS peut apporter une réponse à la problématique du télétravail liée au confinement dans la mesure où il permet de connecter plus facilement les utilisateurs aux ressources et applications de leur entreprise, quel que soit leur mode de connexion. En outre, la gestion réseau devient moins complexe grâce à des outils plus conviviaux et une administration centralisée.

Enfin, le NaaS est perçu comme un accélérateur de la transformation numérique engagée par les entreprises, notamment grâce à la virtualisation des fonctions du réseau et l’approche logicielle de la gestion du réseau.

Obstacles

Comme on le voit, le NaaS présente des avantages évidents. Pourtant, cette technologie ne devrait pas révolutionner le marché d’un coup de baguette magique. C’est ainsi qu’il ne faudrait pas confondre NaaS et SD-Wan qui porte sur la virtualisation du réseau, et permet donc une gestion centralisée, mais qui n’implique nullement une consommation à l’usage et ne se présente pas comme un service.

Autre obstacle potentiel, les processus financiers internes aux organisations dont les règles budgétaires et les cycles d’investissement peuvent constituer un frein à l’adoption du NaaS. C’est d’ailleurs une raison invoquée par la moitié environ des entreprises belges qui ont participé à l’enquête d’Aruba évoquée plus haut.

Cela étant, la raison principale de la lenteur d’adoption du NaaS serait une méconnaissance de la technologie. Pour preuve, seul un responsable informatique belge sur quatre a déclaré comprendre pleinement la signification du concept NaaS (alors que 100% affirment connaître l’acronyme). Du coup, rares sont les CIO à percevoir le NaaS comme une solution établie et pérenne - 13% seulement dans notre pays -, alors que 49% y voient un concept à la recherche d’un marché et 38% que la technologie en est encore à ses balbutiements.

Partenaire

Clairement donc, le NaaS fait dépendre l’organisation d’un fournisseur externe. D’où l’importance d’une relation de confiance avec ce prestataire. Aprico Consultants est une société de consultance de premier plan qui guide la stratégie et la transformation dans le but de stimuler la performance, la productivité et la compétitivité de votre organisation. Nous combinons une expertise pointue à une parfaite compréhension du contexte et de l’expérience du client ainsi qu’une approche de bout en bout dans tous les secteurs, depuis la consultance jusqu’au déploiement de solutions.

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